Arnaud MARTIN
Homme de la rue
Homme de rien
Je suis venu à l’art par nécessité
Par besoin de dire
Par les mots, les formes et parfois les couleurs
Ce que le mystérieux en moi amputait de vivre
Par l’errance aussi
Et ma passion des instants solaires
Où certains frères d’armes
Artistes ou nomades ont forgés ma démarche
Par ce projet
De mise en résonance
Aux confluents de mes agissements d’artiste
Le dispositif se précise
Et mes contours encore flous à l’âge d’homme
Entrent peu à peu dans le réel
Dans l’acceptation de ma voix aussi
De mon corps
Porté haut
Vers toujours plus de lumières
Vers toujours plus de sens